Urologie Saint-Joseph

Calculs rénaux à Angers

Calculs rénaux à Angers

chirurgiens urologues

La maladie lithiasique est la présence de calculs urinaires dans les reins, les uretères, ou plus rarement dans la vessie.

 

Épidémiologie

 

C’est une pathologie fréquente, touchant environ 10% de la population.
Elle est très peu répandue chez l’enfant, mais peut survenir à tout âge chez l’adulte.

 

De nombreux facteurs favorisants sont recensés, mais la grande majorité est d’origine alimentaire :

• Faible hydratation, aujourd’hui la cause de nombreux calculs,
• Apport excessif en sel, en protéines, en oxalate (amandes, cacahuètes, graines de sésame, chocolat…),


• L’excès ou le défaut de calcium.


Le syndrome métabolique (surpoids, diabète, dyslipidémie) est également pourvoyeur de calculs urinaires.

 

Certains calculs sont liés à un trouble du métabolisme du calcium (hyperparathyroïdie, traitements médicamenteux…), d’autres à des anomalies anatomiques favorisant la stase urinaire ou encore aux infections urinaires.

 

Enfin, il existe de rares formes génétiques, mais elles représentent moins de 1% de l’ensemble des calculs.

 

Les calculs se développent dans les cavités rénales, où sont produites les urines : les calices.
A ce stade, ils ne sont pas douloureux.
Lorsque ces calculs migrent dans l’uretère, le tuyau amenant les urines des reins à la vessie, ils peuvent y rester bloqués, empêchant les urines de s’écouler, avec pour conséquence une dilatation du rein, qui continue à produire des urines. C’est cette distension rénale qui est douloureuse : c’est la colique néphrétique.

 

C’est le mode de découverte classique de la maladie lithiasique.

Calculs rénaux ou MALADIE LITHIASIQUE RÉNALE

Chirurgie urologique à Angers

Colique néphrétique

 

La colique néphrétique est une douleur brutale, très intense, qui commence dans le dos, sur un côté, et irradie en hémi-ceinture vers le bas du ventre, voire vers les testicules (chez l’homme) ou les grandes lèvres (chez la femme). Il n’y a généralement pas de position qui soulage la douleur.

 

Le diagnostic est assez simple lorsque la douleur est typique, mais nécessite parfois un examen d’imagerie pour le confirmer.

 

Le scanner est l’examen de référence. Il sera dans tous les cas nécessaire pour connaître précisément le nombre, la taille et la localisation des calculs. Il permet également de rechercher des anomalies anatomiques pouvant favoriser l’apparition des calculs. Il est parfois remplacé en urgence par l’échographie, souvent plus accessible mais moins précise.

 

Le traitement est en premier lieu médicamenteux et repose sur les antalgiques.

 

Il est également important de tamiser les urines. Cela permet de récupérer le calcul s’il est uriné spontanément. L’analyse de sa composition est très informative sur ses causes, et permet donc de prendre toutes les mesures pour éviter la récidive.

 

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Traitement des Calculs rénaux

Centre urologique Saint-Joseph à Angers

La complication la plus grave de la colique néphrétique est l’infection : c’est la pyélonéphrite obstructive. Elle nécessite une hospitalisation, des antibiotiques, et une intervention en urgence.

 

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De même, en cas de persistance des douleurs malgré les antalgiques prescrits, il est parfois nécessaire d’avoir recours à une intervention chirurgicale :

 

La pose de sonde JJ :

 

– Objectif : permettre le passage des urines du rein à la vessie, à côté du calcul bloqué dans l’uretère, par une petite sonde interne présentant une boucle dans le rein et une boucle dans la vessie, la maintenant en place
– Réalisée par les voies naturelles, sans cicatrice, sous anesthésie générale
– Vérification du bon positionnement par contrôle radiologique pendant l’intervention
– Durée : 5 à 10 minutes

 

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La néphrostomie :

 

– Objectif : permettre aux urines de s’écouler dans une poche, pour diminuer la pression dans le rein, par une petite sonde externe positionnée à travers la peau du dos
– Réalisée sous anesthésie générale, sous guidage échographique et radiologique, sans autre cicatrice que le point d’entrée de la sonde
– Indiquée lorsqu’on ne peut pas mettre en place de sonde JJ (calcul empêchant le passage de la sonde JJ, difficultés anatomiques…)
– Durée : 10 à 15 minutes

 

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Ces interventions, réalisées souvent en urgence, ne visent pas à traiter le calcul en lui-même, mais à soulager les douleurs de la colique néphrétique ou ses complications.

Selon sa taille et sa localisation dans l’uretère, le calcul peut parfois s’éliminer spontanément.

 

En cas d’absence d’élimination spontanée après quelques semaines, ou bien pour traiter les calculs du rein, afin d’éviter leur migration et prévenir la colique néphrétique, il est nécessaire d’envisager un autre type d’intervention. Il en existe 2 principales, qui peuvent être associées selon la localisation des calculs à traiter :

 

L’urétéroscopie rigide

 

– Objectif : par les voies naturelles, aller pulvériser un calcul bloqué dans l’uretère à l’aide d’un laser, afin de l’extraire
– Réalisée sous anesthésie générale, sans cicatrice
– Permet la reconnaissance endoscopique du calcul, première étape de la compréhension de sa composition
– Vérification de l’extraction complète du calcul sous contrôle visuel et radiologique
– Après traitement, une sonde JJ est laissée en place quelques jours

 

L’urétérorénoscopie souple

 

– Objectif : par les voies naturelles, aller pulvériser et/ou extraire un calcul du rein à l’aide d’un laser, afin d’éviter le risque de colique néphrétique et de complication
– Réalisée sous anesthésie générale, sans cicatrice
– Permet la reconnaissance endoscopique du calcul, première étape de la compréhension de sa composition
– Vérification de l’extraction complète du calcul sous contrôle visuel et radiologique
– Après traitement, une sonde JJ est laissée en place quelques jours

 

Pour en savoir plus

 

Après élimination du calcul, ou après traitement par urétéroscopie, la sonde JJ sera retirée en consultation, sous fibroscopie vésicale. C’est un geste indolore, rapide (30 secondes), qui ne nécessite ni anesthésie, ni hospitalisation.

Vos urologues du Centre Urologique Saint Joseph sont équipés d’un laser à fibre de Thulium.

 

Dernière innovation technique pour le traitement des calculs, le laser à fibre de Thulium est arrivé sur le marché en 2018.

 

Plus efficace que ses prédécesseurs pour la pulvérisation, il permet d’obtenir des fragments extrêmement fins, qui s’éliminent plus facilement, permettant un « nettoyage » plus complet des calculs.

La prise en charge de la maladie lithiasique ne s’arrête pas au traitement de la colique néphrétique. C’est une pathologie chronique, dont le principal risque est la récidive. Il est primordial de comprendre les raisons d’apparition des calculs, afin de prendre les mesures nécessaires pour éviter cette récidive.

 

L’analyse du calcul : l’analyse morpho constitutionnelle du calcul par spectrophotométrie infrarouge permet de déterminer sa composition. Elle complète la reconnaissance endoscopique du calcul, initiée pendant l’urétéroscopie.
La connaissance de la composition du calcul oriente votre chirurgien vers les causes de sa formation.
Cette analyse demande en règle général 2 à 3 mois.

 

Le bilan métabolique : réalisé 3 mois après l’urétéroscopie ou l’élimination spontanée du calcul, il comprend une prise de sang, une analyse des urines de 24h et une analyse des urines du matin. Ce bilan permet de rechercher les anomalies métaboliques et alimentaires : hydratation, apports en sel et en protéines, métabolisme du calcium, … En cas de pathologie métabolique, sa prise en charge ou son optimisation permettra d’éviter la récidive.

 

Comment bien recueillir les urines des 24 heures

 

Les principales règles hygiéno-diététiques : en cas de cause diététique, c’est l’adaptation des habitudes alimentaires qui permettra d’éviter la récidive.
    ◦ Hydratation : il est recommandé de boire 1,5 à 2L d’eau par jour
    ◦ Apports en calcium : il est recommandé de consommer 2 à 3 portions de produits laitiers par jour. L’excès de calcium peut être source de calculs, mais le manque de calcium également.
    ◦ Apports en oxalate : le chocolat, les amandes, les cacahuètes, les épinards, la rhubarbe… sont riches en oxalate. Une consommation excessive peut favoriser la formation de calculs, a fortiori en cas d’apports faibles en calcium
    ◦ Apports en sel : les apports quotidiens recommandés sont de 8g maximum. Évitez de resaler les plats. Les plats préparés sont également souvent une source importante de sel.
    ◦ Apports en protéines animales : les apports quotidiens recommandés sont de 0,8g / kg maximum. Évitez la viande à chaque repas

 

Retrouvez toutes les règles hygiéno-diététiques ici