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Urologie Saint-Joseph

Descente d'organe à Angers

Descente d'organe à Angers

chirurgiens urologues

Le prolapsus génital, vulgairement appelé « descente d’organe », correspond à la descente des organes pelviens chez la femme, liée à la faiblesse du plancher périnéal.

 

Il est favorisé par l’âge, les grossesses et les accouchements, le surpoids, la constipation chronique, la toux chronique, les professions avec station debout prolongée et port de charges lourdes, …

 

Il peut toucher les 3 étages du périnée, de façon plus ou moins importante, de façon isolée ou associée :

 

La cystocèle : c’est le prolapsus de l’étage antérieure, la vessie.
L’hystéroptose : c’est le prolapsus de l’étage moyen, l’utérus
La rectocèle : c’est le prolapsus de l’étage postérieure, le rectum

 

Le principal symptôme du prolapsus génital est la sensation de boule vaginale, parfois extériorisée, souvent majorée en fin de journée, lors de la pratique du sport ou de marches longues.

 

Différents symptômes peuvent s’y associer, et seront recherchés par l’urologue en consultation :

 

Les symptômes urinaires : hyperactivité vésicale, difficultés à uriner, dysurie (nécessité de pousser pour uriner), sensation de vidange vésicale incomplète, incontinence urinaire ;
Les symptômes anorectaux : dyschésie (nécessité de pousser pour aller à la selle), constipation terminale ;
Les symptômes génito-sexuels : dyspareunies (douleurs lors des rapports).

Descente d'organe

Chirurgie urologique à Angers

Diagnostic

 

Le diagnostic est clinique.
L’examen gynécologique est indispensable : il va permettre de constater le ou les étage(s) (antérieur, moyen, postérieur) concerné(s) par le prolapsus, mais également l’importance du prolapsus pour chacun de ces étages.

 

Un certain nombre d’examens complémentaires, prescrits ou réalisés par l’urologue, seront nécessaires en fonction des symptômes présentés et de la prise en charge envisagée :

 

Un calendrier mictionnel : réalisé sur 3 jours, il consiste à noter, pour chaque miction (de jour comme de nuit) l’heure et le volume uriné, afin d’objectiver le nombre de mictions par jour / par nuit, la quantité d’urine par 24h, la quantité moyenne d’urine par miction, …
• Une débitmétrie : examen simple réalisé en consultation, permettant d’objectiver la vitesse du jet, la quantité urinée et de réaliser par la suite une échographie de la vessie pour évaluer le résidu post-mictionnel, c’est-à-dire la quantité d’urine restant dans la vessie après miction.
• Un examen Urodynamique, pour vérifier le bon fonctionnement de la vessie
• Une uréthrocystoscopie
• Une échographie réno-vésicale et pelvienne
• Une IRM pelvienne dynamique

 

Lorsque des symptômes anorectaux sont associés, notamment la constipation, nous travaillons également en étroite collaboration des gastroentérologues, afin d’optimiser la prise en charge.

Traitement de la Descente d'organe

Centre urologique Saint-Joseph à Angers

La première étape de la prise en charge du prolapsus, mais également la plus importante, est la correction de l’ensemble des facteurs favorisant le prolapsus : correction de la constipation, perte de poids, arrêt du tabac, traitement de la toux, …
Cela permet d’optimiser les résultats du traitement, de diminuer le risque d’échec, et surtout d’éviter la récidive précoce.

 

La rééducation pelvipérinéale ne permet généralement pas de réduire anatomiquement le prolapsus. Cependant, en cas de prolapsus peu important, elle peut être suffisante pour corriger les symptômes invalidants (urinaires, anorectaux, génito-sexuels) engendrés, permettant ainsi de repousser voire d’éviter une prise en charge chirurgicale.

 

Le pessaire est un dispositif intravaginal qui permet de refouler les organes descendus. Il en existe de plusieurs formes (anneau, cube…) et de plusieurs tailles, afin de s’adapter au mieux à chaque anatomie et morphologie. Il doit être porté en permanence, mais peut être retiré si nécessaire, lors des rapports sexuels par exemple. Il est également nécessaire de le retirer régulièrement pour le nettoyer à l’eau savonneuse. Il s’avère également très utile en test thérapeutique, pour savoir si les symptômes présentés sont en lien avec le prolapsus ou non, et si la correction de celui-ci va permettre une amélioration. Il peut donc être prescrit soit provisoirement, soit au long cours. C’est une bonne solution thérapeutique chez les personnes âgées, fragiles, pour qui le risque opératoire est important, ou chez les patientes qui ne souhaitent pas d’intervention chirurgicale.

Enfin, il existe des solutions chirurgicales ayant pour but de remonter les organes descendus.

 

La promontofixation coelioscopique est l’intervention la plus fréquemment réalisée :

 

• Objectif : interposer des bandelettes non résorbables en polypropylène entre la vessie et le vagin, et/ou entre le vagin et le rectum, qui sont solidement fixées au promontoire, un ligament très solide recouvrant la face antérieure de la jonction entre la dernière vertèbre lombaire et le sacrum ;
• Réalisée sous coelioscopie, en ambulatoire ou avec une nuit d’hospitalisation postopératoire ;
• +/- associée à la pose d’une bandelette sous-urétrale en cas d’incontinence urinaire d’effort associée ;
• Validation obligatoire en réunion de concertation pluridisciplinaire de Pelvipérinéologie.

 

Pour en savoir plus

 

Il existe également des possibilités chirurgicales de correction par voie vaginale, mais dans ce cas sans pose de matériel prothétique, qui est aujourd’hui totalement proscrit.