Incontinence urinaire féminine à Angers
chirurgiens urologues
L’incontinence urinaire est une pathologie fréquente, principalement féminine, qui touche 25 à 45% des femmes, et dont la fréquence augmente avec l’âge.
Motif fréquent de consultation, l’incontinence est cependant encore aujourd’hui trop souvent banalisée, notamment par l’industrie des protections hygiéniques, et de nombreuses femmes n’osent pas consulter pour ce motif, considérant que c’est « normal ».
Mais des solutions existent.
Il existe plusieurs types d’incontinence urinaire selon le mode de survenue des fuites :
• L’incontinence urinaire d’effort pure (40%) : les fuites apparaissent lors d’un effort de poussée abdominale (toux, éternuement, port de charge lourde, sport…) et disparaissent avec la fin de l’effort. Il n’existe pas de fuites en dehors de ces efforts.
• L’incontinence urinaire par urgenturies (10%) : les fuites surviennent en dehors de tout effort, lors d’une envie urgente et irrépressible d’uriner. C’est un des signes associés à l’hyperactivité vésicale, dont la prise en charge traite en même temps l’incontinence. Tout savoir sur l’hyperactivité vésicale.
• L’incontinence urinaire mixte (50%) : Elle associant la survenue des 2 types précédents. Il n’existe pas de prise en charge spécifique, son traitement passe par la prise en charge en parallèle de l’incontinence d’effort et de l’incontinence par urgenturie.
Incontinence urinaire d'effort
Chirurgie urologique à Angers
Diagnostic de l’incontinence urinaire d’effort
C’est un diagnostic essentiellement clinique. L’examen gynécologique, indispensable, permet en effet d’une part de confirmer la présence de fuites aux efforts, et d’autre part de faire le diagnostic du mécanisme de cette incontinence, à savoir :
• L’hypermobilité urétrale : la cause est mécanique, l’angulation entre la vessie et l’urètre est modifiée par les efforts de poussée, du fait d’une souplesse trop importante des tissus péri-urétraux, ce qui entraine la fuite. C’est la plus fréquente.
• L’insuffisance sphinctérienne : la cause est musculaire, le sphincter, muscle qui entoure l’urètre, n’est plus assez puissant pour retenir les urines.
Certains examens complémentaires pourront également être réalisés par l’urologue :
• La débitmétrie : examen très simple réalisé à la consultation, permettant d’objectiver la vitesse du jet, la quantité urinée et de réaliser par la suite une échographie de la vessie pour évaluer le résidu post-mictionnel, c’est-à-dire la quantité d’urine restant dans la vessie après miction. Elle indispensable avant tout traitement chirurgical, et permet de s’assurer de la normalité de la vidange vésicale, qui doit être complète.
• L’examen urodynamique : en cas d’absence d’hypermobilité urétrale à l’examen clinique, il permet de confirmer l’insuffisance du sphincter urétral.
Traitement de l'Incontinence urinaire d'effort
Centre urologique Saint-Joseph à Angers
Traitement de l’incontinence urinaire d’effort
Là encore, la prise en charge doit être globale.
En cas de surpoids par exemple, une perte de poids de 10% permet une amélioration de 50% des fuites urinaires.
Le premier traitement de toute incontinence urinaire d’effort est la rééducation pelvipérinéale. Réalisée par un(e) kinésithérapeute ou sage-femme, aucun traitement chirurgical ne pourra être envisagé si elle n’a pas été faite.
En cas d’incontinence urinaire très ponctuelle par hypermobilité urétrale, avec un facteur déclenchant clairement identifié (par exemple uniquement la pratique de tel ou tel sport), il existe un dispositif intravaginal qui peut être porté ponctuellement, permettant d’éviter la survenue des fuites : le dispositif Diveen®.
Traitements chirurgicaux
La pose de bandelette sous-urétrale TVT
– Objectif : rétablir un support postérieur rigide à l’urètre lors des efforts de poussée, avec la mise en place d’un implant en Polypropyène par une petite incision dans le vagin
– Traitement chirurgical de référence de l’incontinence urinaire d’effort par hypermobilité urétrale
– Taux de succès de 90%
– Arrêt de travail d’1 mois
– Validation obligatoire en réunion de concertation pluridisciplinaire de pelvi-périnéologie
L’implantation d’un sphincter urinaire artificiel
– Objectif : rétablir la force de retenue des urines par l’implantation d’une manchette remplie d’eau, occlusive, autour du col de la vessie. Par pression sur une pompe (implantée dans les grandes lèvres) l’eau de la manchette est vidée, permettant ainsi la libération des urines, puis regagne automatiquement la manchette, qui redevient occlusive en 1 à 2 minute.
– Traitement chirurgical de référence de l’incontinence urinaire d’effort par insuffisance sphinctérienne.
– Traitement possible de la récidive ou de l’échec après pose de bandelette sous-urétrale.
– Implantation par coelioscopie.